La correction de la ptôse mammaire
La ptose peut être associée à une hypertrophie mammaire comme à une hypotrophie. Le but de l’intervention, quel que soit le cas, sera de remonter l’aréole et de raffermir le sein.
Différentes correction selon le niveau de ptose
Dans la majorité des cas, les recommandations incitent le chirurgien à privilégier trois méthodes. Toutefois, la ptose, quel que soit son niveau d’importance, est propre à chaque patiente. Ainsi, le choix du chirurgien d’intervenir d’une manière ou d’une autre se fera selon la correction à apporter au sein.
- Cas d’une ptose très importante : 3 cicatrices, une péri-aréolaire (autour du mamelon), une verticale (entre le mamelon et le sillon sous-mammaire) et une dissimulée dans le sillon sous-mammaire.
- Cas de ptose modérée : 2 cicatrices, une péri-aréolaire, une verticale.
- – Cas d’une ptose légère : 1 cicatrice péri-aréolaire
Suite à l’intervention, un suivi est mis en place. Le port d’un pansement dans les premiers jours est obligatoire. Un soutien-gorge de contention doit être porté pour une durée d’un mois après l’intervention. Il faudra prévoir un arrêt d’activité d’une durée de 7 à 10 jours. La reprise d’une activité sportive ne sera envisageable qu’à partir de deux mois après l’intervention.
Résultats :
On ne pourra observer le résultat définitif qu’un an après l’intervention. Une vigilance toute particulière doit être consacrée à la cicatrisation. En effet, les rares cas de déception dans ces chirurgies sont des cicatrices tenaces et toujours visibles, même après une longue période. L’arrêt du tabac un mois avant et un mois après l’intervention, le massage des cicatrices avec des crèmes hydratantes…permettront une bonne cicatrisation. Le résultat sera une cicatrice la moins visible possible.
En général, la correction de la ptose conduit à un résultat très satisfaisant. Le sein retrouve du galbe, de la tension, et une asymétrie sera corrigée. Ainsi, l’impact obtenu sur l’hygiène de vie alimentaire et sportive, les retentissements sur l’état psychologique de la patiente et son appréhension du milieu social sont considérables.